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Le banquier se doit d’être un aventurier !


La banque d’hier s’inscrivait dans un environnement rarement simple, souvent compliqué.
Ce n’est plus le cas : son univers est désormais parfois compliqué et souvent complexe !


Une rupture et une tendance qui vont s’accentuer, avec un écosystème qui déborde de variables impactantes, pour certaines non maîtrisables, interdépendantes au gré d’alchimies subtiles, instables dans le temps… voire ignorées !

Comme celle que représente l’apparition soudaine d’acteurs totalement centrés « expérience et valeur client ». Leurs modèles fulgurants rend crédible qu’un matin on se réveille en découvrant la disparition de notre métier historique.

L’alpiniste qui ne sait écrire sa route que par beau temps est déjà mort.
Comme lui, la banque doit apprendre à naviguer dans le brouillard.
Ce qui est possible, mais fait appel à des procédés en rupture.

Deux grandes options existent:

  • La tentation illusoire de retrouver la maîtrise d’hier avec de nouveaux process, une nouvelle organisation qui reste hiérarchique et figée sur un commandement « top-down ». L’entreprise erre alors d’une réorganisation inadéquate à l’autre, sans fin.
  • La seconde option consiste à s’inscrire dans une réponse adapté à la complexité du « nouveau monde ». Souder les communautés autour du « pour quoi ? » (en deux mots), avant toute autre question. Et, comme en expédition, savoir écrire le chemin en même temps qu’on le parcours.

Prérequis: méthodes agiles dans tous les services, capacité à faire émerger la meilleurs intuition collective pour décider et agir, équipes auto-organisés soudées par la mission. Et -enjeu majeur- transformer le rôle du manager de « directeurs du faire » en « facilitateur des Êtres ».

Quand aux bons indicateurs pour piloter l’activité ? Performance économique, bien sûr ! Mais aussi deux autres : (1) niveau de bien-être au travail, et (2) capacité d’apprentissage (ce qui dépasse largement la seule formation). Et suivi de façon journalière et pas tous les six mois. Imaginez piloter un navire en ayant la météo tous les six mois !