Performance et bien-être !

Quand on attend le vent…

[News du 6 mars]Quand on est là depuis le matin, que le soleil se couche dans une heure, qu’on sent un souffle d’air, qu’on espère enfin décoller sa voile, mais que l’anemometre indique 0 km/h, c’est qu’on ne manque pas d’optimisme. Mais de réalisme, oui, un peu !
Allez, haut les coeurs, il ne fait que -5°C. (Dans ma poche).

Premiere journée sur la glace

[News du 24 février – n’ayant pu être publiée à ce moment –
D’autres News à venir, restez à l’ecoute…]

Hier soir, fin de chargements des pulkas (traîneaux ) et départ pour une courte marche de nuit, afin de poser mon camp en dehors des traces de skidoo qui accèdent à la baie Rupert.

Quelques difficultés rencontrées avec la tente, n’étant habitué à rencontrer 10 cm de neige (pas beaucoup pour planter une sardine de 20+ cm) sur de la glace vive, mais recouverte d’une pellicule de slosh ce qui rend délicat d’utiliser des broches à glace).

Bonne nouvelle, j’ai pu tirer les pulkas, malgré les 3 mois de nourriture embarqué à fin de test.

Aujourd’hui, vent contraire et besoin de finir d’organiser le rangement des traîneaux.

Ce qui a permit de tester l’éolienne reçue juste avant le départ.

Premiers constats :
1/ Elle ne produit pas beaucoup de courant (moins qu’un de mes panneaux solaires, alors que le ciel est très très nuageux aujourd’hui)
2/ Par contre, elle pourrait avoir l’avantage de fonctionner toute le nuit (qui –ici- est longue !)
3/ Elle est rudement efficace pour découper la viande (d’où mon pouce décoré d’un joli pansement !)

Demain: vent toujours prévu de face. Je ferais sans doute un bout à pied.

L’eau étant très ouverte cette année, les ours polaires restent globalement plus au Nord.

À date, il semble que les indiens Cree de Washkaganish n’en ait vu qu’un seul sur la route que je prévois de suivre.

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Pensez à partager ces news d’expedition autour de vous avec ceux et celles que cela intéresse ! :-)

Waskaganish: arrivée et découverte de la culture locale

Cette fois, c’est fait ! Fin du versant voiture de l’aventure: je suis à Waskaganish !
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Accueil véritablement exceptionnel par Tim, en charge de tout ce qui à trait au tourisme.
Et découverte de la classe de culture indienne Cree, avec son professeur depuis 28 ans !

Un véritable atelier pour transmettre les savoir-faire ancestraux !

Route 109: « James bay road »: on approche !

Plus que 400 km.
Voiture et attelage ont tenu leurs promesses :-)

Pain et au sirop d’érable et raisins secs: luxe du jour !

Arrêt à Matagami. Ville minière où rien ne semble exister, à part la mine !

Même l’épicerie peut manquer des produits de base. Pas forcément pour longtemps, mais je me suis laissé dire qu’il fallait parfois y aller avec son idée des produits à acheter, et une grand ouverture d’esprit pour en revenir avec autre chose en fonction de ce qu’il y a !

Pour autant, Matagami: halte merveilleuse. Excellent repas chez Martin Blondeau et sa blonde. Et suprème luxe: du pain maison au sirop d’érable pour la route !

Vécu au début de la traversée du Québec, pour me rendre à la baie James… Le dialogue avec mon GPS.

Vécu au début du voyage:

GPS:  » Vous arriverez à destination dans 1550 km. Votre itinéraire passe par des chemins non recouvert d’asphalte.
Voulez-vous éviter les chemins de terre ?  »

Moi:  » Oui  »

GPS:  » Calcul d’un itinéraire alternatif  »

GPS:  » Aucun itinéraire alternatif trouvé. Voulez-vous éviter les chemins de terre ?  »

Moi: « ?! …Non … »

Traversée du Québec en hiver : la technique imparable pour passer les côtes sur route enneigée !

Faute d’avoir toujours l’accroche suffisante pour arriver en haut des côtes avec une remorque chargée, voici LE mode d’emploi -garanti certifié par la sécurité du Québec (?)-

Procédure 1: SI la route est DROITE:
– Prendre de l’élan dans la descente qui précède
– Accélérer encore
– Puis accélérer autant que votre courage le permet
– Et enfin, arrivé au pied de la côte, mettre le pied au plancher
– (et espérer qu’on aura assez d’élan pour arriver en haut de la côte).

Procédure 2: S’IL y un VIRAGE en bas de la pente, juste avant la prochaine côte:
– Même technique au départ,
– puis fermer les yeux !

Traversée du Québec : pour se rendre à Waskaganish (2)

Conduite sur route enneigée. Comme si un français se rendait à une station de ski… ayant la grandeur de tout le pays !

Traversée du Québec : pour se rendre à Waskaganish

1554 km et 20h40 de conduite. C’est parti pour un long voyage !

Départ demain ! Une première expédition commence !

Tout est chargé (photo de ce matin): les deux trainnaux l’un sur l’autre, les cerf-volants, la nourriture, tout.

En route vers le Sud de la baie James ! Plus de 1500 km à conduire sur routes eneignées.

16h de route en temps normal. Plus (sans doute bien plus !) en hiver et avec une grosse remorque.

Une première expédition en soi !