Protection du camp contre les ours polaires: ce à quoi ressemble la solution
Protection du camp contre les ours polaires: ce à quoi ressemble la solution
Voici (photo) ce à quoi la protection du camp contre les ours polaires devrait ressembler.
La protection périmétrique autour, avec des munitions pyrotechnique dans chaque angle:un mini feu d’artifice sur la banquise… si tout fonctionne bien !
Et au milieu le détecteur de mouvement à 360° dont la fonction est un premier niveau de dissuasion avec des leds rouges clignotantes, et surtout des séquences de sirènes variées à 110 dB. Autre fonction pas tout à fait accessoire : réveiller l’animal qui dort dans la tente. (Parce que qu’avec un ours qui s’approche sous le vent, le son parasite d’une tente qui bat dans la tempête, et la belle isolation phonique d’un duvet de 5 cm d’épaisseur qui enferme entièrement la tête, un bonnet et une cagoule… pas sûr que le dormeur entende venir l’ours !!).
Détecteur des mouvements, ce qui fonctionne désormais:
un détecteur (il y en à 4 en tout), connecté sur sa batterie personnelle, via un boitier de régulation Drok pour lesquels les bons réglages ont enfin été trouvés (1). C’est le GRAND pas de avant de ces derniers jours. :-) :-) :-) !!!!!
Reste à faire:
+ permettre à plusieurs (minimum 2) détecteurs de mouvement de fonctionner sur une même batterie sans interagir l’un sur l’autre (en très bonne voie, d’après les tests en cours depuis 24h)
+ des réglages de détails sur la protection périmétrique (un peu fastidieux, mais facile à faire)
+ Autre chantier imprévu:
Trouver des batteries qui se rechargent correctement et fonctionnent ensuite bien à -40°C.
Car:
1- Les batteries de Brunton que j’avais testé et validé ces dernière années ont besoin d’être changée et que Brunton à cessé son activité batterie et solaire durant l’année dernière (chouette surprise)
2- La marque Goal Zero m’avait été chaudement recommandé ne tient pas ses promesses en terme de fiabilité (et hop, trois batterie à la poubelle et 3 panneaux solaires -qui fonctionnent eux- à revendre)
3- Et que même le plan B batterie que j’avais ne fonctionne pas, de façon inexpliqué (des batteries Ballistics Evo2 que j’avais utilisé dans le passé). Aucun problème en test et usage sur le terrain durant plusieurs années avec divers appareils. Et cette année, (surprise !): usage impossible avec les détecteurs de mouvement semble-t-il, même avec des batteries neuves.
Un nouveau chèque à été fait pour des batteries Cyclon, certifiée fonctionner jusqu’à -40°C. Reste à savoir si à cette température elles pourront débiter suffisamment de courant lors des pics de consommation du système de détecteurs d’ours.
En parallèle, un des membres du service de veille technologique d’une des unités des forces spéciales française étudie la question pour voir s’il est possible de trouver mieux.
A suivre…
(Et bientôt à venir: la fabuleuse histoire des fixations de ski, dans notre série rien ne se passe comme prévu ! -Problème maintenant résolu-).
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(1) La minute de rire à propos de la mise au point des réglages de la carte électronique:
– Quand la tension est trop faible, le détecteur sonne tout le temps. (Ce que le fournisseur ne dit pas).
– Quand la tension est trop fort, le détecteur… sonne tout le temps. (Ce que le fournisseur ne dit pas).
– Et, lorsqu’on l’allume sur une batterie externe, il… sonne aussi la 1ère minute. (Ce que le fournisseur ne dit pas)
Bref, un merveilleux test pour s’assurer de la solidité des nerfs du futur usager.
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Cet article peut être reproduit avec la mention : « Source: Olivier Soudieux – www.vialaventure.fr »