Les articles de la catégorie ‘Expertises’
Les expéditions en équipe ou en solo [Itw D. Rival 4/12]
Equipe ou solo, quelles sont les différentes dimensions que vous voulez vivre en expéditions ?
Découvrez les expéditions d’Olivier Soudieux et les richesses ou différences de la gestion en équipe ou en solitaire, face à un même événement.
A travers son expérience, Olivier Soudieux vous apporte son expertise au sein de l’entreprise.
Qu’en pensez-vous ? Merci pour vos commentaires.
Merci à David Rival pour cette interview spontanée.
Son site : https://www.impulseur.com
Voir aussi https://vialaventure.fr/mes-expeditions
Aventurier et expert en entreprise [Itw D. Rival 3/12]
Aventurier et expert des environnements incertain au service de la performance de l’entreprise !
Du vécu de l’explorateur à l’action dans l’entreprise, découvrez comment Olivier Soudieux allie ses deux activités pour optimiser l’efficience collective.
Qu’en pensez-vous ? Merci pour vos commentaires.
Merci à David Rival pour cette interview spontanée.
Son site : https://www.impulseur.com
Voir aussi : https://vialaventure.fr/conferencier-professionnel-formateur-expert-entreprise/
Genèse d’une passion [Itw D. Rival 2/12]
Pourquoi quitter son emploi salarié pour se consacrer aux expéditions extrêmes ?
Quel parcours professionnel pour vivre de sa passion ?
Olivier Soudieux témoigne de la transition qui l’amène à vivre en étant aligné avec ses valeurs
et ce qui l inspire.
Qu’en pensez-vous ? Merci pour vos commentaires.
Merci à David Rival pour cette interview spontanée. Son site : https://www.impulseur.com
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Faire réussir sa banque dans un monde incertain – Interview par la Banque Populaire des Alpes
5 questions d’actualité, à la suite de la conférence. Interview :
– Dans quel environnement s’inscrivent les métiers de l’informatique et de la banque ?
– L’incertitude est-elle la même partout ?
– Quelle recommandation pour construire son projet d’entreprise ?
– Quelle modèle d’organisation ?
– Quel nouveau rôle pour les managers ?
Qu’en pensez-vous ? Merci pour vos commentaires.
Le banquier se doit d’être un aventurier !
La banque d’hier s’inscrivait dans un environnement rarement simple, souvent compliqué.
Ce n’est plus le cas : son univers est désormais parfois compliqué et souvent complexe !
Une rupture et une tendance qui vont s’accentuer, avec un écosystème qui déborde de variables impactantes, pour certaines non maîtrisables, interdépendantes au gré d’alchimies subtiles, instables dans le temps… voire ignorées !
Comme celle que représente l’apparition soudaine d’acteurs totalement centrés « expérience et valeur client ». Leurs modèles fulgurants rend crédible qu’un matin on se réveille en découvrant la disparition de notre métier historique.
L’alpiniste qui ne sait écrire sa route que par beau temps est déjà mort.
Comme lui, la banque doit apprendre à naviguer dans le brouillard.
Ce qui est possible, mais fait appel à des procédés en rupture.
Deux grandes options existent:
- La tentation illusoire de retrouver la maîtrise d’hier avec de nouveaux process, une nouvelle organisation qui reste hiérarchique et figée sur un commandement « top-down ». L’entreprise erre alors d’une réorganisation inadéquate à l’autre, sans fin.
- La seconde option consiste à s’inscrire dans une réponse adapté à la complexité du « nouveau monde ». Souder les communautés autour du « pour quoi ? » (en deux mots), avant toute autre question. Et, comme en expédition, savoir écrire le chemin en même temps qu’on le parcours.
Prérequis: méthodes agiles dans tous les services, capacité à faire émerger la meilleurs intuition collective pour décider et agir, équipes auto-organisés soudées par la mission. Et -enjeu majeur- transformer le rôle du manager de « directeurs du faire » en « facilitateur des Êtres ».
Quand aux bons indicateurs pour piloter l’activité ? Performance économique, bien sûr ! Mais aussi deux autres : (1) niveau de bien-être au travail, et (2) capacité d’apprentissage (ce qui dépasse largement la seule formation). Et suivi de façon journalière et pas tous les six mois. Imaginez piloter un navire en ayant la météo tous les six mois !
Biographie Olivier Soudieux Genèse des expéditions [Itw D. Rival 1/12]
https://youtu.be/h9KL-UIQrI0?list=PLRSS4TcLgweJLJD3mqOmtDuTFgYC2G4-P
Découvrez Olivier Soudieux !
Expert des environnements incertains au service de l’entreprise, Olivier allie connaissance de l’entreprise et aventures en environnements extrêmes, afin de faire prospérer dans un monde de moins en moins prévisible.
Ancien salarié, conférencier, consultant, explorateur, Olivier est un homme ordinaire aux activités extraordinaires.
Merci à David Rival pour cette interview spontanée (https://www.impulseur.com)
Voir aussi : https://vialaventure.fr/conferencier-professionnel-formateur-expert-entreprise
Manager par le sens face à l’incertain – 2/4
[Retrouvez les propos de cet article dans la vidéo
de la conférence TEDx « Pourquoi Pour Quoi ?« ]
Pendant l’ascension du Hmlung Himal, il s’est confirmé, jour après jour, parfois en respirant 3 fois par pas qu’il était possible de progresser, de monter, de prendre de l’altitude.
Personnellement, j’étais l’un de ceux au sommet. Et j’ai réellement vécu là-bcas des moments extraordinaires ! …et pas seulement parce que l’un de nos sponsors était la Chartreuse. Depuis le début des temps seulement 2 personnes avaient pu atteindre ce sommet. Dans notre expédition : chaque personne ayant voulu gravir le sommet a pu le faire. Au total, 9 personnes étaient sur la cime ! Une réussite exemplaire ! Une réussite incroyable, extraordinaire ! … mais à quel prix ? |
En réalité, ce dont je me suis aperçu sur place, c’est qu’il n’y avait pas réellement un groupe, il y avait 10 individus. C’est un peu décevant.
Mais il y a pire, – je force un peu le trait, mais à peine- au retour, dans l’équipe une majorité de personnes ne voulaient plus jamais faire de montagne avec personne de notre « équipe ».
13 ans après, certains ne se sont toujours pas reparlé une seule fois !
Pourquoi ? Pourquoi un tel fiasco humain ? Qu’est-ce qui l’explique ?
Avec le recul, il est clair qu’au sein des participants, il y avait des personnes venues pour un objectif de dépassement de soi.
Pour eux, le succès du projet se mesurait au fait que l’on ait tenté tout ce qu’il était possible de tenter pour atteindre le sommet (tant qu’on restait raisonnable en terme de sécurité). D’autres étaient partis avec une idée de se faire plaisir avant tout, dans cette nature extraordinaire, et que si l’on atteignait le sommet, alors c’était la cerise sur le gâteau. Lors du premier assaut au sommet, nous étions sur une arrête à plus de 6 000 m , nous respirions trois fois par pas, et après peut-être 10 heures de marche, nous n’étions plus très loin du sommet, lorsque la météo est passée du grand beau temps, au grand mauvais temps : peut-être 50 cm de neige en 30 minutes ! |
Et dans de telles circonstances, si vous avez encordés ensemble un « dépassement de soi qui veut absolument aller au sommet et tout tenter, et juste derrière un «se faire plaisir avant tout», alors à ce moment précis, il y a des tensions, et pas que sur la corde !
Fondamentalement que s’est-il passé ?
Une expédition, c’est un environnement, chaud dans le désert, froid en montagne. Au delà de l’environnement, une expédition, ce sont des hommes. Qui ont tous un comportement à chaque instant. Qui ont leurs compétences. Qui ont des valeurs et des croyances -qui croient que certaines choses sont bien et d’autre mal, que certaines sont possibles et d’autre pas,…
Et c’est une identité. Ce qui fait que chacun d’entre nous est unique.
Et au-delà, tout ce qui précède est connecté au sens… … ou pas !
Ce qui s’est passé avec l’expédition Himlung Himal, c’est qu’on a parfaitement préparé le projet au niveau de l’environnement (à quoi va-t-il ressembler ?), des comportements et donc des compétences qu’il allait falloir mettre en œuvre. Et sur ces sujets, nous avons été absolument parfaits ! Mais… On avait très bien préparé « comment » on allait faire cette ascension, mais pas assez « pourquoi ». Ce qui faisait sens pour les uns et les autres était très différent. Conséquence: il n’y avait pas d’équipe. Et des conflits. |
Les rôles et responsabilités étaient clairs, l’organisation était bonne. On avait le meilleur matériel.
La réussite –du projet– a été exceptionnelle. Mais à quel coût ? Humainement ?
Cette première expédition ne m’a pas seulement fait prendre de l’altitude, mais aussi de la hauteur !
Quel était le vrai challenge ?
Ce que j’ai compris, c’est qu’on s’était trompé de défi :
Le vrai challenge n’était pas de savoir ce qu’il y avait à faire (le quoi).
Le vrai challenge n’était pas de savoir comment faire l’ascension.
Le vrai, le seul véritable challenge, c’était de savoir pourquoi cette ascension, pour chacun d’entre nous, c’était de partager le sens.
J’ai appris / compris quelque chose d’essentiel : c’est le besoin absolu de sens.
Ce que j’ai compris, c’est que le manque de sens conduit à l’échec, malgré le succès apparent.
Il peut y avoir des réussites de surface, mais fondamentalement, dans une perspective réelle, à long terme, en profondeur, le manque de sens conduit à l’échec.
Lire la suite de cet article : Manager par le sens face à l’incertain – 3/4
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[Retrouvez les propos de cet article dans la vidéo de la conférence TEDx « Pourquoi Pour Quoi ?« ] |
Manager par le sens face à l’incertain – 3/4
[Retrouvez les propos de cet article dans la vidéo
de la conférence TEDx « Pourquoi Pour Quoi ?« ]
Suite au versant malheureux de ma première expédition au Himlung Himal, je me suis intéressé à mettre du sens dans mes expéditions et à m’intéresser à des expéditions dont le sens me parlait. Et j’ai découvert Les Montagnes du Silence.
Que se passe-t-il aux Montagnes du silence ? C’est une association de sourds qui pose des ponts entre sourds et entendants à travers les activités de montagne. Leur dernière expédition ? |
Quand j’ai donné un coup de main à la préparation, c’est simple, je n’avais jamais vu une équipe aussi peu compétente : parmi les sourds, seuls D. Buffard le responsable de l’association et sa femme avaient véritablement déjà fait de la montagne.
Ils n’avaient que les vacances scolaires pour s’entrainer.
La communication prenait la moitié du temps.
Les mots « piolets » et « crampons » n’existent pas en langue des signes, il a fallu les inventer.
En montagne quand une pierre tombe, on crie « pierre » pour alerter tout le monde. Avez-vous déjà crié « pierre » dans l’oreille d’un sourd ? Il a fallu réinventer la façon de faire de la montagne.
Sans compter ce qu’il se passe, l’hiver, quand il fait -10°C et que l’interprète a des moufles !
Mais quand l’expédition part au Spîtzberg : chacun se sent investi d’une mission.
Pourquoi ? Parce qu’ils ne partent pas pour faire une expédition. Ils partent pour démontrer la capacité, entre sourds et entendants, à vivre ensemble, à communiquer, à tout assumer au même niveau, dès lors que chacun a accès au même niveau d’information. C’est ça leur but ultime. Le projet est fait pour cela. Il fait sens pour chacun. Il fait même tellement sens que tous les obstacles disparaissent. Cette expédition, ils la désirent, ils la veulent. Alors, même avec des petits moyens, ils l’organisent et arrivent à partir. |
Sur place, ils font face aux milles petites difficultés d’une expédition.
Ils évoluent dans un secteur riche en ours blancs. Parfois, il fait froid. Mais aussi, contre tout attente, le thermomètre montre jusqu’à +25°C. Les pieds gonflent dans leurs chaussures prévues pour supporter – 60°C. Ils ont tous des ampoules. En plus, elles s’infectent. Pensez, il y a plus de 50°C d’écart entre ce pour quoi les chaussures sont prévues et les conditions dans lesquelles ils sont obligés de les utiliser ! Les premiers jours, les guides Norvégiens étaient dubitatifs devant cette équipe. A la fin, ils sont sidérés ! Après les journées de marche, le soir, les guides vont se coucher. L’équipe mixte de sourds et d’entendants, elle, commence une 2ème journée avec la communication pour les écoles, avec les sponsors, jusqu’à 1h, 2h du matin. |
Or, l’énergie de l’équipe continuait à croitre et plus les jours passaient, et plus -au lieu d’être épuisés- ils allaient vite !r
A la fin de l’expérience, en termes d’engagement, ce sont des kamikazes ! Prêts à repartir ensemble ou avec d’autres, vers les plus grands défis. Pourquoi cela ? Parce que les Montagne du silence a une mission: rapprocher sourds et entendant, et donner toutes ses chances à chacun. Et parce que cette mission fait sens – et qu’ils prennent en considération tous les niveaux de la pyramide, pas seulement le « quoi » et le « comment » faire. |
Comparons un peu les deux expéditions:
– Himlung Himal :10 alpinistes entrainés, dotés du meilleur matériel, et un fiasco relationnel.
– Montagnes du silence : un groupe d’amateurs avec un équipement pas toujours adapté, et qui revient plus fort, et soudé par une expérience inoubliable !
Dans quel camp se trouve la véritable performance ?
Où est la vraie réalisation de soi ?
Et fondamentalement, qu’est-ce qui fait toute la différence ?
Pour l’expédition Himulg Himal, on s’est d’abord demandé ce qu’il y aurait à faire et comment on allait le faire.
Et il s’est passé ce qu’il se passe dans ces cas : souvent on manque la vrai cible ; et ensuite on se demande « pourquoi » on a manqué l’objectif. « Pourquoi » en un mot: on cherche un coupable. (Éventuellement, on le décapite, et on recommence !).
Les Montagnes du Silence font quelque chose de différent :
Ils se posent d’abord la question « Pour quoi ». Pas « pourquoi », la cause, en un mot.
« Pour quoi », « dans quel but ? ». Ils partent de ce qui fait sens : la mission. « Rapprocher deux mondes sourds et entendant pour s’enrichir mutuellement et donner les mêmes chances à tous ».
Et seulement quand le « pour quoi », l’intention, est partagé par tous, ils se posent les questions « comment » -grâce à une expédition- et « où » – à quel endroit elle aura lieu.
Pour réaliser de grands projets, adhérer à une mission commune est indispensable.
Le sens prime sur la compétence et les moyens matériels.
Ce n’est pas la compétence qui fait la différence entre expédition sur le Himlung Himal et expédition des Montagnes du Silence, c’est le sens.
Le sens crée le rêve et le rêve ouvre toutes les portes.
On a beau avoir la compétence, quand le sens n’est pas partagé, la cohésion éclate.
Alors que même démuni, quand le sens est partagé, on obtient le résultat.
La présence de sens amène la performance collective dans des proportions époustouflantes.
Soudés par le sens, on réussit, même avec des moyens limités
Lire la suite de cet article : Manager par le sens face à l’incertain – 4/4
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[Retrouvez les propos de cet article dans la vidéo de la conférence TEDx « Pourquoi Pour Quoi ?« ] |
Les leaders d’opinion s’appuyent sur la mission
Notre environnement était parfois simple, souvent compliqué.
Ce n’est désormais, ce plus le cas. Il est devenu complexe !
Dans un univers dont la seule constante est une accélération d’évolutions chaotiques, être un leader d’influence, ne peut plus reposer sur les paramètres opérationnels (ce qu’il faut faire et comment le faire).
S’appuyer sur les repères traditionnels n’est plus possible:
Les piliers de l’entreprise -organisations, produits ou procédures- ne sont plus que des états transitoires temporaires, qui se doivent de continuer d’évoluer en permanence pour répondre à un univers aussi changeant qu’imprévisible.
Indiquer le chemin s’avère délicat: il s’écrit en même temps qu’on le parcoure.
Bien sûr, la vision reste indispensable. Mais son expression s’avère insuffisante à faire s’engager chacun sans retenue face aux risques et craintes que l’incertitude génère. Et plus encore, à créer la cohésion et l’expérience plutôt que l’éclatement des liens et l’autoprotection dans les moments de tempêtes.
Provoquer l’engagement dans un monde incertain, se joue au delà de l’action elle-même, au niveau du sens ce de qui nous unis.
Pour inspirer, impacter, les leaders d’influence doivent d’autant plus se centrer la mission qui reste le seul repère stable, dans un monde d’imprévisibles.
Parce qu’ils savent que la compétence est nécessaire mais que dans les environnements complexes le sens prime sur la compétence, ils créent des communautés de valeur qui unissent au delà de l’action.
Il font émerger et vivre le « être ensemble » qui produit l’envie et la capacité des équipes à s’engager quels que soient les obstacles, en inventant le « comment faire ensemble » chaque jour.
Ils placent en plus haute priorité non pas les questions Quoi (ce qu’il faut faire), Comment (comment on va le faire), ni même Pourquoi (la cause), il placent au sommet de leur intérêt la question « Pour Quoi ? ».
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Pour s’en convaincre voir ma conférence au TEDx Alsace: où comment une expédition sans moyen réussit là où une expédition de personnes infiniment plus compétentes se solde par un fiasco humain ! |
Manager par le sens face à l’incertain – 4/4
[Retrouvez les propos de cet article dans la vidéo
de la conférence TEDx « Pourquoi Pour Quoi ?« ]
Trois enseignements essentiels :
1/ Découvrir ce qui fait sens pour soi, fait naître une nouvelle énergie !
2/ Le manque de sens conduit à l’échec, malgré des succès apparents / de façade
3/ Soudés par le sens, on réussit, même avec des moyens limités
Quels enseignements pour soi et pour l’entreprise ?
Avant d’agir et dans l’action:
Quel que soit le projet, quelle que soit l’ambition, nous devrions toujours commencer par valider que toutes les personnes en partagent le sens.
Dans l’action, nous devons entretenir et protéger cet alignement avec ce qui fait sens.
Ce n’est pas suffisant pour garantir le succès de ce que l’on entreprend à plusieurs.
Mais c’est le point de départ indispensable.
Professionnellement…. quelle est votre mission ?
Pas quel est votre métier, quelle est votre mission ?
Je fais chaque mois des conférences en entreprise. C’est mon métier. Mais ma mission n’est pas celle-là. Ma mission, c’est de vous faire conjuguer performance et bien-être, et prospérer dans un monde incertain.
J’ai un ami qui est assureur. Est-ce que sa mission est de vendre des contrats d’assurance ? (Si oui, il a un des métiers les plus stupides qui existe). Ou est-ce que sa mission c’est de protéger les familles contre les aléas de la vie ? (Et alors, il fait un des plus beaux métiers du monde !)
Et vous, à titre personnel ?
Quelle est votre mission sur cette terre ?
Quand vous serez plus âgés, aimeriez-vous vous dire « J’ai des regrets » ou » Quel bonheur d’avoir accompli ce que je devais faire ? ».
Pour quoi êtes-vous là ?
Pas « pourquoi », en un seul mot. La question n’est pas de savoir comment vos parents ont procédé pour que vous soyez là.
« Pour Quoi » ? En deux mots ? Dans quel but ? Pour quoi faire ? Quelle est VOTRE mission ?
Pour quoi ?
Dans nos sociétés -occidentales- ultra-performantes en matière de produit, de process et de procédures, ce qu’on devrait oublier un peu, ce qu’il y a à faire et comment on va le faire.
Ce qu’on devrait réapprendre : c’est à nous recentrer sur la mission et sur le sens.
Ce qu’on devrait oublier un peu, c’est le « quoi » et le « comment » ? ».
Ce qu’on devrait réapprendre : c’est à se center sur l’intention.
Ce qu’on devrait réapprendre : En deux mot, c’est le « Pour quoi ? ».
« Pour quoi ? », avant toute chose !
« Pour quoi ? » pour commencer !
« Pour quoi ? », d’abord !
Retour au début de l’article: Manager par le sens face à l’incertain – 1/4
[Retrouvez les propos de cet article dans la vidéo de la conférence TEDx « Pourquoi Pour Quoi ?« ] |